Une régie d’avances et de recettes : quels sont les différents acteurs impliqués ?

Bien gérer la comptabilité d'une entreprise n'est pas du tout une chose facile. Cela demande la mise en place d’une astuce bien ficelée. C’est pour cela que de plus en plus d’organismes publics se tournent vers des modes d’exécution comme la régie d’avances et de recettes. Que faut-il entendre par régie d’avances et de recettes ? Quels sont les différents acteurs qui y participent ? Trouvez la réponse à ces différentes questions dans les lignes qui suivent.

Le régisseur : rôles et compétences

Le régisseur est l'une des personnes les plus importantes dans une régie d'avance et de recette. Il faut souligner qu'une seule personne ne peut être régisseur d'avances et en même temps régisseur de recettes. C'est l'un ou l'autre. Dans tous les cas, le régisseur est chargé de faire tous les paiements liés au bon fonctionnement de la régie. De plus, lorsqu'un créancier, une collectivité ou un établissement public règlent des recettes, c'est à lui d’encaisser. Il pourra après les verser à la comptabilité publique.

En outre, le régisseur est aussi celui qui analyse quotidiennement les comptes d’une régie. Il doit s'assurer qu'il n'y a pas d'erreur. Il vérifie entre autres la justesse des soldes, signale les impayés et établit des arrêtés journaliers. Enfin, le régisseur est chargé de veiller à ce que les documents juridiques de la régie soient à jour. Un bon régisseur doit avoir le sens de l'organisation. Il doit avoir une très bonne maîtrise des règlements budgétaires de comptabilité. Il doit être un homme de rigueur. Cette compétence est indispensable parce qu'il n'a pas droit à l'erreur dans l'établissement des arrêtés journaliers et annuels. 

L’ordonnateur : un acteur incontournable dans une régie d’avances et de recettes

L’ordonnateur fait partie intégrante des acteurs principaux d’une régie. Pour mettre en place une régie d’avances et de recettes sophistiquée, la place de l’ordonnateur est incontournable. Parce qu’il contribue d’une manière significative à la bonne exécution des dépenses. En effet, dans la chaine de la régie, l’ordonnateur est cet agent chargé de faire des propositions. Explicitement, l’ordonnateur a pour mission de prescrire l’exécution des budgets qu’il juge utiles. Ce rôle, il l’assume conformément aux différentes dispositions de la loi en la matière.

Il doit respecter, entre autres, le plafond fixé par la loi en matière de crédit. Encore est-il tenu d’établir une inscription sur un bordereau. Ce dernier doit récapituler toutes les sorties et les entrées prescrites. Il sera par la suite envoyé à un autre acteur, le comptable. Il faut souligner que l’ordonnateur doit appuyer ces propositions d’exécution et autre prescription budgétaire de tous les justificatifs nécessaires. L’ordonnateur a également à charge de bâtir un ordre de virement convaincant à toutes ses propositions d’exécution.

Le comptable public : entre les organismes publics et privés

Un autre acteur très privilégié d’une régie d’avances et de recettes, c’est le comptable. Dans une régie d’avances et de recettes, le comptable est toujours un comptable des services publics. C’est d’ailleurs le cas aussi du régisseur qui doit être au service du comptable public.  Lorsque l’ordonnateur lui envoie un dossier, le comptable public est chargé de l’analyser. Il vérifie les papiers justificatifs pour attester de la nécessité ou non de l’exécution du budget exigée. Il peut aussi, quelques fois, émettre son avis sur la disponibilité ou non du budget général pour la validation d’une créance. Mais son principal rôle est de mettre en place les paiements prescrits.